Les chroniques de Charlyrose : Si maman si…
Je n’ai pas besoin de jour particulier pour, qu’à la nuit tombée, me prenne l’envie de regarder le ciel lointain pour me laisser aller à penser que tu es encore là… auprès de moi…
Oh… petite bougie allumée dont la flamme reflète si bien ton image que je ne veux effacer de ma mémoire…
Cette petite lueur que je ne peux me résoudre à souffler sans que mes pensées vagabondent vers toi…si loin de moi…
L’anniversaire de notre séparation ultime approche à grands pas…et tant de souvenirs que j’ai si peur que ma mémoire efface… comme le temps qui passe…
- Un tel vide tu as laissé à la fin de cette si longue nuit étoilée…
- Un tel vide à l’issue de cette nuit où je t’ai bercée tel tu l’avais fait de si longues années sur cette si jolie mélodie de Césaria EVORA dont tu appréciais tant le talent …
- Un tel vide alors que tu allais enfin pouvoir te libérer de tant de souffrances accumulées pour te laisser enfin aller à ce si profond sommeil dans lequel tu partais…pour l’éternité…
Ces mots que je t’ai fredonnés, qui résonnent tant et tant encore….
Besame, besame mucho, (Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup)
Como si fuera esta noche la ùltima vez, (Comme si cette nuit était la dernière fois,)
Besame, besame mucho, (Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,)
Que tengo miedo perderte, (Car j’ai peur de te perdre,)
Perderte otra vez.(De te perdre une nouvelle fois.)
Quiero tenerte muy (Je veux t’avoir)
Cerca, mirarme en tus (Me voir dans tes yeux)
Ojos, verte junto a mì, (Te voir à côté de moi,)
Piensa que tal vez (Pense que peut-être demain)
Mañana yo ya estaré (Je serai déjà loin,)
Lejos, muy lejos de ti. (Très loin de toi.)
Besame, besame mucho, (Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,)
Como si fuera esta noche la ùltima vez, (Comme si cette nuit était la dernière fois,)
Besame, besame mucho, (Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup)
Que tengo miedo perderte, (Car j’ai peur de te perdre,)
Perderte después.(Te perdre après.)
Je n’ai pas besoin non plus de croire en quelque Dieu que ce soit…
Je n’ai pas besoin aussi de fleurir ta tombe pour ne cesser de penser à ces mots qui m’étaient destinés…que tu m’as laissés…
Même s’il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire “à demain”
Rien ne défera jamais nos liens
Même s’il me faut aller plus loin
Couper les ponts, changer de train
L’amour est plus fort que le chagrin
L’amour qui fait battre nos cœurs
Va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or
Tu as tant de belles choses à vivre encore
Tu verras au bout du tunnel
Se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas
Tu as tant de belles choses devant toi
Même si je veille d’une autre rive
Quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive
Je serai avec toi comme autrefois
Même si tu pars à la dérive
L’état de grâce, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois
Dans l’espace qui lie le ciel et la terre
Se cache le plus grand des mystères
Comme la brume voilant l’aurore
Il y a tant de belles choses que tu ignores
La foi qui abat les montagnes
La source blanche dans ton âme
Penses-y quand tu t’endors
L’amour est plus fort que la mort
Dans le temps qui lie ciel et terre
Se cache le plus beau des mystères
Penses-y quand tu t’endors
L’amour est plus fort que la mort
Ces mots que l’on a eu tant de mal à dévoiler … alors que c’est tout ce que l’on attendait…
Ces mots que j’aurai tant voulu t’entendre prononcer …
Ces mots auxquels je me raccroche quand ma peine est trop forte et que la force me fait défaut…
Ma petite âme reliée à la tienne par le plus grand des mystères…. Même si je ne m’endors pas… même si je ne m’endors plus…
« Si maman si…. Si maman si… maman si tu voyais ma vie…… Je pleure comme je ris… si maman si… mais mon avenir reste gris… et mon cœur aussi… »
Maman, il est si difficile parfois de pouvoir se raccrocher à de simples pensées…quand il n’y a plus de bras sur lesquels on peut s’appuyer…
Mon cœur, mon corps et ma tête sont lourds de ne pouvoir penser que je puisse un jour à nouveau pouvoir partager…mes joies, mes peines, mes succès, mes défaites…ma vie…apaiser mes larmes et mon chagrin d’un simple revers de la main…
Cette vie, ce chemin sur lequel il faut continuer à avancer… sans jamais oublier ta main, ton sourire, ton chant sous la glycine, les si nombreux lilas du jardin fleurissants, ces marques gravées sur ces murs de pierre que je ne reverrai sans doute jamais….Et espérer pouvoir un jour « trouver » cette personne à qui je pourrais confier avoir peur d’oublier… https://youtu.be/8SoutteHf2g
Continuer à avancer sans jamais se retourner…
Continuer à Avancer mais ne jamais t’oublier…JAMAIS…